En 1831, le maire de la commune résume la situation de Prémery, presque un demi-siècle après la Révolution : « Notre pays n’a d’autre ressource que le bois et le …
lire la suite →Pratiquée depuis des siècles en forêt par de petits agriculteurs devenant charbonniers à la belle saison, elle fournissait le charbon de bois nécessaire aux forges des environs. L’Administration forestière décidait, …
lire la suite →M. Lucien Edouard LAMBIOTTE-VIGNERON industriel demeurant à Marbehan, commune de Rulles, province de Luxembourg (Belgique) possède déjà plusieurs usines ce carbonisation : Bissen (1881) et Marbehan (1883). Les fondateurs : …
lire la suite →Trois raisons essentielles ont contribué à ce choix : La présence d’un important massif forestier assurant l’approvisionnement en bois ; la possibilité de recruter un personnel expérimenté en bûcheronnage et …
lire la suite →Un arrêté de la Sous-préfecture de Cosne-sur-Loire (Nièvre) en date du 6 novembre 1886, autorise la création de l’usine LAMBIOTTE. Les premiers bâtiments sont mis en chantier, l’organisation de l’entreprise …
lire la suite →Le 26 janvier 1887, alors que les travaux sont loin d’être achevés, 23 ouvriers font grève et obtiennent que leur salaire passé de 2 F à 2,50 F par jour.
lire la suite →La carbonisation se fait en plein air dans 12 fours de type Dromart, répartis en 2 batteries de 6. Ressemblant à des meules à charbon de forêt, ils se composent …
lire la suite →Parallèlement aux premiers fours, à partir de 1890, sont mis en places 20 fours pouvant cuire 40 cornues verticales de 5 stères chacune. Elles assureront la carbonisation jusqu’en 1947. Chargées …
lire la suite →Chaque jour, on vide 1 four et les 40 cornues qui, ensemble, ont carbonisé 300 stères de bois. Vers 1891, une cornue fournit 460 kg de charbon soit 400 kg de …
lire la suite →En 1891 six ans après sa création, l’usine occupe de 250 à 300 personnes dont 40 à 50 charbonniers qui, auparavant, cuisaient en forêt. De nombreux petits cultivateurs de la …
lire la suite →En 1891 est décidée l’installation d’une seconde usine à proximité, à Demeurs (Urzy), dans une ancienne forge.
lire la suite →Le but est l’obtention d’acide acétique et d’alcool méthylique à un degré de pureté convenable. L’acide acétique est envoyé dans des cuves de 150 hl où il reste au repos …
lire la suite →En 1896, deux séchoirs verticaux, destinés à éliminer, avant cuisson, l’eau contenue dans le bois, sont mis au point par MM. LAMBIOTTE et LENCAÜCHEZ. Le bois vert, élevé par deux …
lire la suite →Le 20 août 1903 un atelier de gaïacol synthétique est mis en route. En 1915, le premier atelier en France pouvant fabriquer du formol à partir du méthanol est créé …
lire la suite →Ils établissent la réputation de l’usine LAMBIOTTE dans les milieux médicaux. Ils font partie de la production dès les débuts de l’usine et jusqu’à la fin de la Seconde Guerre …
lire la suite →L’autorisation d’exploitation de l’usine était assortie de conditions, dont la construction de bassins d’épuration, ce qui ne sera réalisé qu’en 1890, après de nombreuses plaintes de riverains, des sociétés de …
lire la suite →L’électrification de l’usine est réalisée, vers 1922, grâce à une centrale autonome à gaz pauvre. L’éclairage nécessite alors 1 700 lampes et il faut alimenter les 70 moteurs des ateliers. …
lire la suite →A partir de 1923, les séchoirs verticaux de 1896 sont remplacés par 4 séchoirs tunnels. Des wagonnets, les « Pétolats », du nom de leur fabricant (Dijon), sont chargés de 4 stères …
lire la suite →Dans les années 1925-1930, pour l’ensemble des deux usines, le personnel comprend 300 bûcherons, 500 ouvriers, 15 chefs de fabrication, 4 ingénieurs et 4 chimistes. Il faut y ajouter le …
lire la suite →En 1933, commence la fabrication des « bouts durs » pour chaussures. Le lien avec la carbonisation est le solvant tiré de l’acide acétique et servant à ramollir le tissu …
lire la suite →Les recherches de Jacques Mascré, chimiste, aboutissent à l’élaboration de deux arômes : En 1938, le MCP (méthylcyclopenténol), arôme de caramel et réglisse. En 1939, l’OMP (oxyl méthylpyrone), arôme de …
lire la suite →Elle est prononcée le 25 août 1939. Dès le 2 septembre, 127 réservistes de la 2ème réserve sont maintenus sur place. Des affectations spéciales sont accordées pour faciliter le travail …
lire la suite →Charbon de bois. Aggloméré : 150 tonnes. Non aggloméré : 60 à 70 tonnes. Créosote de bois : 4 tonnes. Carbonate et phosphate de créosote : 150 kg. Gaïacol : …
lire la suite →Le 25 juin 1940, les troupes allemandes s’installent dans différents locaux de l’usine : garages, ateliers, magasins et la maison de la famille Lambiotte qui sera évacuée le 6 avril …
lire la suite →Le 15 mai 1941, l’usine est classée «V Betrieb» par le commandement militaire en France, ce qui la rend prioritaire tant pour la main d’œuvre que pour les matières premières …
lire la suite →Actions de la résistance Elles avaient pour but d’entraver la production de guerre, limitant ainsi les expéditions vers l’Allemagne. Nuit du 30 avril au 1er mai 1943 : incendie du …
lire la suite →Le 27 août 1945, les résistants (FFI) occupent Prémery. Le 29 août, une division allemande arrive à Prémery et les résistants se replient dans un hameau voisin. Le 30 août, …
lire la suite →Le 29 avril 1946, une SARL est créée par Auguste LAMBIOTTE, son frère Jean et leurs neveux. Elle a pour objet « Toutes exploitations forestières ainsi que toutes les industries …
lire la suite →Œuvre de Charles Coutor, le premier four vertical continu, construit en 1947, est capable de carboniser 60 000 tonnes de bois par an. Il est doublé, en 1954 par un …
lire la suite →19 septembre 1947 : incendie à l’ATLAS dans un dépôt de celluloïd. Deux ouvrières décèdent. Quatre employés dont un prisonnier de guerre allemand sont grièvement brûlés ou blessés ainsi qu’une fillette …
lire la suite →20 juin 1954 : l’incendie au four continu, provoque de nombreux cas de brûlures, quelques intoxications dues au gaz se dégageant du foyer, et d’autres blessures dont une fracture du …
lire la suite →Le premier séchoir vertical (« SV ») est mis en route en 1956. Alimenté par un « skip » avec du bois de 0,30m à 0,40m de long, même vert et non …
lire la suite →1er septembre 1958 : l’explosion d’un autoclave au laboratoire de recherches entraîne le décès d’un jeune ingénieur. Document : Revue interne Lambiotte-Contacts n°7
lire la suite →En 1964, la mésentente entre les héritiers des principaux actionnaires aboutit à la scission du 16 juin : les Etablissements LAMBIOTTE Frères (ELF) sont dissous et remplacés par trois sociétés …
lire la suite →26 janvier 1887 La première grève de l’usine ne dure que quelques heures et aboutit à une augmentation de salaire de 25%. 29 septembre 1888 130 ouvriers manifestent pour obtenir le …
lire la suite →Les usines Lambiotte ont possédé à Prémery de nombreux terrains et d’immeubles. Appartements et maisons permettaient, selon leur « standing » de loger le personnel. Avant la Seconde Guerre mondiale, les …
lire la suite →Usine PLF (Produits Lambiotte Frères) 6 au 19 novembre 1973 150 ouvriers en grève revendiquent le retour aux 40 heures, l’amélioration des salaires et des conditions de travail. Usine …
lire la suite →C’est avant tout le site lui-même qui est touché par des produits échappés accidentellement, des incidents de production, des fuites dans le réseau d’évacuation des eaux résiduaires, et probablement quelques actes …
lire la suite →Le projet est lancé en 1978. Déjà, des mesures ont été prises pour empêcher la pollution, telle la fabrication d’un formol propre. En 1979, la station est mise en service. …
lire la suite →Il n’y a pas d’évolution significative. 1975 Charbon : 21000t Acide acétique : 3000t Acétate de soude : 2000t Acétate éthyl-glycol : 3000t Arômes : 30t Formol : 19000t (à …
lire la suite →En 1997, après 8 ans d’études de sécurité et 35 millions de francs de dépenses, USL peut s’aligner sur les normes Seveso exigées en raison de la présence d’une cuve …
lire la suite →Il s’est traduit par une économie plus florissante, particulièrement à partir des années 1920 : développement du commerce, élévation progressive du niveau de vie des salariés des usines qui bénéficient …
lire la suite →1964 : PLF et l’Américain Cooper fondent TRL. 1975 : Regroupement de PLF et TRL au sein de SNPLF. 1979 : Rachat de SNPLF par BORDEN. 1980 : Transfert de TRL …
lire la suite →1967 : Fusion de la SPA, y compris USL, avec UGINE-KUHLMAN. 1971 : Fusion d’UGINE-KUHLMAN avec PECHINEY pour fonder PCUK dont USL est filiale à 100%. 1982 : Division de …
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